Il s'agit plus d'un problème de méthodologie de mesure et prise en compte de l'exposition, qui ne sera que partiellement résolu par un filtre polarisant, dont ce n'est pas tout à fait le rôle.
En effet, dans le cas d'un fort contraste entre le paysage au sol et le ciel, le polarisant va de toute façon agir sur l'ensemble de l'image, avec un résultat très incertain, pour ne pas dire inattendu.
Il faut, pour chaque cas, apprécier s'il faut faire une mesure sur le ciel, sur le sol ou sur une zone mixte, en s'aidant des options de sélections quant à l'analyse de la surface de l'image à capturer : large, pondéréee, ou centrale. En cas de forts contrastes, vous avez par ailleurs les différents niveaux de la fonction DRO que vous pouvez tester pour obtenir un bon compromis entre les zones sombres et les zones très claires. Ce que l'on peut faire aussi en post-traitement avec les softs de retouche, ou mieux avec IDC de Sony, sous réserve d'avoir pris les photos en format RAW.
Selon l'objectif utilisé, et surtout la forme du pare soleil, il sera plus ou moins aisé, voire impossible, de manipuler le filtre polarisant en rotation(*) ; sans compter qu'il vous faudra acquérir un filtre (et pas de n'importe quel prix) pour chacun des objectifs possédés dès lors qu'ils ne sont pas de diamètres identiques.
(*) important : le filtre polarisant n'est utilisable qu'avec les objectifs dont l'extrémité ne tourne pas lorsque l'on zoome ou que l'on fait la mise au point !
